Ce mois de juillet sera notre 2eme été de navigations estivales sur le bassin d'Arcachon pour Méaban et son équipage.
Sorties d'essai
En début de séjour nous ferons 2 petites sorties pour se remettre dans le bain (mais en évitant d'en prendre un ... de bain!!) . Pour cela départ de la cale de l'école de voile du Pyla.
La première de ces sorties sera un petit tour devant la plage un dimanche après-midi, histoire de vérifier qu'on n'a rien oublié à la maison (ce serait ballot) et pour montrer à la famille présente que ce bateau flotte et navigue, eux qui ne l'ont vu que sur une remorque dans le jardin !!!
La deuxième sortie, toujours au départ du Pyla : départ de la plage chaotique à cause du clapot qui génère de petits rouleaux de bord, du coup le safran s'enlève à chaque tentative. Heureusement plusieurs personnes de l'école de voile nous aideront à partir, mais va falloir réfléchir à une solution.
Cette sortie nous emmènera vers la jetée du Mouleau, où, le flot (courant généré par la marée montante) nous porte. Le vent faiblissant il devient difficile de revenir à notre point de départ : nous passons la jetée dans un sens (le bon), puis dans un autre (le mauvais) en marche-arrière un bonne demi douzaine de fois !! Nous finirons quand même par revenir à la cale.
La méduse
Vent d'ouest modéré et départ 1 heure avant la basse mer pour cette 3eme sortie. La destination est donc évidente : le Banc d'Arguin.
Le Banc d'Arguin est un banc de sable qui ferme (pas complètement) le bassin d'Arcachon. Il se situe en face de la dune du Pilat, la plus haute d'Europe (108m) .
En résumé : une petit navigation bien sympathique qui permet de voir la dune du Pyla sous une autre angle.
Mais au fait pourquoi avoir intitulé de paragraphe La méduse ? Tout simplement parce que navire la Méduse (celui du radeau) s'est échoué sur un banc d'Arguin, mais pas celui-ci, celui au large de la Mauritanie. C'était la minute Culture Maritime.
Trans-Bassin Express
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| Un départ sur plan d'eau calme et dans le petit temps |
Pour cette navigation, toujours au départ de la cale de l'école de voile de Pilat/mer, j'embarque Romain et Thomas. Le vent de ONO de 10 noeuds est idéal pour traverser le bassin en direction du Cap Ferret.
La traversée aller permet à Thomas de barrer mais le vent forcit et je décide d'écourter la navigation car en fin d’après-midi le vent monte souvent d'un cran dû au régime de
brise thermique .
Effectivement le retour sera ... tonique et rapide !! Au grand-largue (vent venant presque complètement de l'arrière), le bateau roule un peu surtout avec le clapot qui s'est formé.
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| Un skerry se cache sur cette photo #2 : rrouvez-le ! |
Je reprends donc la barre pour un retour express au point départ. J'aurais été avec Sylvie, je pense que nous aurions pris un ris pour continuer à profiter de vent mais je me voyais mal expliquer la manœuvre aux enfants, déjà pas très rassurés ...
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| Le retour se fait dans le clapot et un vent bien établi |
Sur la plage, pendant que Romain dégréait la voile, un monsieur est venu me voir en me disant qu'il avait construit un
Passage Maker (canot en bois un peu plus petit que le skerry) parce que sa femme n'aimant pas la forme du skerry !!
Il a maintenant attaqué la construction d'un plan Montaubin.
R.B.B.A.I.V.
Ce samedi 25 juillet pas de navigation, mais bateaux quand même !! Nous allons participer à la fête à terre du R.B.BA.I.V. Qu'est-ce que c'est ? C'est le Rassemblement des Bateaux en Bois et Autres Instrument à Vent organisé par le chantier naval Tramasset sur les bord de la Garonne; Ce rassemblement comporte 2 parties : une partie navigation pendant 4 jours sur la Garonne et la Dordogne suivie de 2 jours de fête à terre au chantier.
Nous n'y resterons qu'un après-midi pour visiter le chantier et assister à l'arrivée des bateaux ayant participé à la navigation . La navigation sur la Garonne n'a pas l'air de tout repos : courant de la marée opposé au courant de fleuve et vent de travers !!!. (sans compter les Canadairs qui prennent de l'eau pour tenter d'éteindre un feu de forêt)
J'y pu y voir un skerry en construction et même discuter avec l'un de ses constructeurs (ils sont 2).
Egalement en construction au chantier un coureau, navire de 16 m de long à faible tirant d'eau permettant de naviguer sur la Garonne, la Dordogne et la gironde.
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| un skerry se cache sur cette photo #3 : trouvez-le |
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| Un petit bac à voile qui m'a bien plu!! |
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| Le coureau en construction |
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| Un skerry se cache .... non là c'est trop facile !! |
Faux départ
Ce matin du 23 août nous décidons de changer de point de départ en allant au port d'Arcachon où il est possible de mettre à l'eau sur une plage à côté du Yacht-club.
Une fois place plusieurs déconvenues : l’accès n'est plus aussi facile que l'an dernier, une grosse marche s'est formée entre la route et la plage, mais c'est surtout le fort vent qui nous rebute.
Nous ne naviguerons donc pas ce matin
Le Tour du sud-Bassin
Comme d'habitude nous partons le matin depuis Pilat avec un petit vent de SSO. La traversée vers le phare du cap Ferret se fait vent de travers sans problème. Les bancs de sable sont déjà recouverts par la marée montante. Nous longeons la côte du Mimbeau, on passe le débarcadère de Bélissaire pour continuer, toujours vent arrière jusqu'à la plage des Arbousiers. Il est temps de rentrer, on traverse alors le bassin pour aller du côté Arcachon vers la plage Pereire.
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| La côte du cap Ferret |
Pour aller de la plage Pereire à la cale où nous avons laisser la voiture il n'y a que 2 miles mais vent de face et surtout contre le courant. En effet bien que la marée soit presque haute elle génère un fort courant que le vent faiblard n'arrive pas à nous faire étaler. Nous resterons un bon moment entre cette plage Péreire et la jetée du Mouleau sans pouvoir vraiment avancer. Il faudra appeler les enfants pour leur dire de déjeuner sans nous, nous aurons un peu de retard.
A un moment nous pensons même nous échouer sur la plage pour attendre la renverse de marée dans 1 heure.
Surtout que de nombreux bateaux à moteur sortent du bassin 'au taquet' en faisant de vagues parfois plus haute que notre franc-bord : sans vent c'est le rodéo assuré !!
Sylvie gratifiera même de noms d'oiseau plusieurs de ces plaisanciers. La palme revenant quand même à une grosse vedette qui s'avance vers nous au ralenti pour que monsieur montre à madame 'le joli_petit_bateau_en_bois" (enfin on suppose) puis mette plus gaz à 10 mètres de nous pour repartir : on a bien embarqué 20 litres d'eau lors du passage des vagues !!!
Vers 13h, la renverse s’amorce et surtout le vent forcit, on peut donc faire des bords de près pour rejoindre la cale. Nous régaterons avec un Requin mais pour ne pas le ridiculiser on le laissera partir.
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| Régate avec un requin |
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| On le laissera partir ... |
Egalement vu un
bac à voile, ancêtre des plates d'ostréiculteur du temps où ils naviguaient à la voile, construite pour le concours du
Chasse-marée de 1992.
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| Le bac à voile |
Finalement nous rejoindrons notre point de départ à 14h00 !!
Encore raté
Pour ce qui sera la dernière navigation de notre séjour sur le bassin d'Arcachon nous décidons de partir de la plage du port.
Cette fois le vent est un peu faiblard mais windguru annonce 10 noeuds en fin de matinée; De toute façon les coefficients de marée remontent et la basse mer est à 11h00.
Pour mettre à l'eau nous utiliserons pour la première le nouveau chariot. Bonne surprise, il résiste aux efforts de traction dans le sable mou. Nous arriverons au bord de l'eau sans problème.
On commence la navigation en direction du chenal de Papouchet dans l'espoir de rejoindre les cabanes tchanquées mais le vent va faiblir de plus en plus pour devenir nul. Il faut se rendre à l'évidence, il ne sera pas possible , cette année encore, d'aller voir de près ces fameuses cabanes, emblématiques du bassin d'Arcachon.
Il faudra même ramer une bonne heure pour retourner sur la plage.
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| Départ dans la pétole |
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| Encalminé devant la jetée Thiers d'Arcachon |
